Atelier Theodora

Activité : iconographe et enseignante de l’iconographie.
 
L’iconographe : plus écrivain que peintre.
En effet, étymologiquement, le mot « iconographe » signifie « écrivain d’images ».
Le pinceau est son stylo. Les lignes, les formes, les couleurs, la construction des sujets son sa grammaire et son langage.
Il ne copie pas mécaniquement et servilement les modèles du passé, mais il s’en inspire pour réaliser une nouvelle icône conforme aux canons établis. Le « texte » de la nouvelle icône est le même que celui du modèle, mais il peut être écrit avec un style différent. Ce texte à transmettre est toujours le même, car établi dès le début pour exprimer les réalités de la foi chrétienne, et « re-présenter », c’est à dire rendre présent à nouveau les récits évangéliques, le Christ, la Vierge, les anges, les saints.
 
L’icône :
Le mot vient du grec « éikon », qui veut dire  image.Mais l’icône, telle qu’elle est transmise dans l’église n’est pas une simple image, ni une décoration, ni même une illustration de la Sainte Ecriture. Elle est quelque chose de plus : un équivalent du message évangélique, un objet cultuel qui fait partie intégrante de la vie liturgique.
 
L’enseignant :
Il doit être un iconographe expérimenté, sérieusement formé au dessin, aux couleurs, à la composition, et aux bases théologiques indispensables à la compréhension du sujet abordé. 
L’atelier où sont reçus les élèves est un lieu d’apprentissage d’une technique, mais aussi de prière et de silence.